Lors de l’International Mass Timber Conference de 2025, la division de l’éducation du SLB a tenu une importante table ronde sur l’enseignement du bois, afin d’élargir le rôle de la conception en bois dans la formation en architecture. Dix-sept dirigeants universitaires, dont des doyens et des directeurs de département des programmes d’architecture en territoire américain, se sont réunis pour échanger des idées, définir les obstacles et tracer une voie pour l’intégration des systèmes de construction en bois dans les programmes d’études postsecondaires.

Animé par David Hinson et Tom Chung de la Auburn University, ce forum réunissait un groupe diversifié, des précurseurs comme la Clemson University et la University of Oregon, aux grands établissements comme l’Arizona State University et la University of Michigan, qui commence tout juste à explorer le contenu lié au bois massif. Lors d’une « ronde éclair » dynamique, les participants ont exposé leurs efforts et leurs principaux défis du moment, notamment les contraintes de certification, l’expertise limitée des professeurs et le manque de ressources pédagogiques.

Des séances en petits groupes ont porté sur deux secteurs prioritaires : les stratégies des programmes pour intégrer le bois massif dans les objectifs d’apprentissage fondamentaux et les outils pour soutenir les éducateurs, comme des plans de cours adaptables et des modèles de projets.

La Auburn University produira un rapport qui résume les conclusions et les recommandations de la table ronde. Ces renseignements alimenteront les prochains investissements du SLB, pour contribuer à faire du bois, à l’instar de l’acier et du béton, un matériau de base dans la formation en architecture et préparer les étudiants à exceller dans la conception novatrice à faible teneur en carbone.

Une table ronde du SLB pour tracer la voie
de la conception en bois dans les universités

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Une étude menée par la Princeton University et financée par le SLB offre un aperçu du rôle de la robotique dans l’évolution des systèmes structuraux en bois.

Grâce au soutien financier du SLB, un nouveau projet de recherche de la Princeton University repousse les frontières de la durabilité par l’intermédiaire de la construction robotisée en bois. Mené par la faculté d’architecture et soutenu par des étudiants et des chercheurs de cycles supérieurs, ce projet porte sur une structure de deux étages faite de bois de sciage en totalité selon un processus de fabrication entièrement automatisé et peu polluant.

Baptisé Robotically Fabricated Timber Cabin (cabine en bois de fabrication robotisée), cet article de démonstration met en lumière un flux de production intégralement robotisé, de l’assemblage de montants de 2 par 6 pouces à l’application de la couverture et du revêtement extérieur. La configuration et l’usinage sont désormais achevés; la construction d’un prototype à échelle réelle est en cours. L’équipe termine la conception de la structure parallèlement à sa fabrication robotisée, ce qui reflète sa détermination à s’adapter et à résoudre les problèmes en temps réel.

L’objectif est de démontrer une approche modulaire reproductible de l’habitation, qui associe la conception par ordinateur, les matériaux durables et la précision robotique pour fournir des solutions au rendement élevé et au bon rapport coût-efficacité. En réduisant le temps de travail et le gaspillage de matériaux, cette étude laisse entrevoir un avenir où les méthodes numériques de construction en bois pourront compléter les techniques de charpente classiques pour combler la demande croissante de logements abordables à faible teneur en carbone.

Devant l’intérêt grandissant pour la préfabrication et la construction en usine, les travaux de Princeton offrent un aperçu du rôle de la robotique dans l’évolution des systèmes structuraux en bois, en faisant du bois un matériau compétitif dans la course vers la durabilité et l’accessibilité du logement.

Un projet de Princeton financé par le SLB se penche sur la construction robotisée en bois

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Un atelier de perfectionnement des professeurs d’ingénierie parrainé par le SLB et organisé par Cal Poly Pomona a réuni 20 professeurs de 18 universités des États-Unis autour d’une présentation complète des produits, des systèmes et des types de bâtiments en bois.

Le programme de perfectionnement des professeurs de la division de l’éducation du SLB s’avère un puissant moteur d’enseignement de la conception en bois dans les programmes d’architecture, d’ingénierie et de gestion de la construction. Selon une récente enquête de suivi menée auprès de 173 éducateurs ayant grandement interagi avec le programme, notamment par l’intermédiaire d’un atelier destiné aux professeurs, 79 % des répondants avaient déjà présenté ou prévu de présenter un programme axé précisément sur la conception et la construction en bois.

Comparativement au taux d’adoption initial, les établissements où les professeurs ont interagi avec le programme du SLB sont de 17 à 46 % plus enclins à intégrer des sujets liés au bois depuis les trois dernières années. Cette enquête a aussi révélé que chaque éducateur participant sensibilise en moyenne 29 étudiants par année à du nouveau contenu axé sur le bois, pour un total estimé de 6 574 étudiants par année exposés aux principes de la conception en bois, soit 2,5 fois le nombre d’étudiants atteints sans intervention.

Les professeurs qui n’avaient pas encore ajouté de programme axé sur le bois ont mentionné des obstacles courants :

• Obstacles institutionnels : autorisation du département, espace limité pour le contenu optionnel et rigidité de la charge d’enseignement, etc.

• Horaire du personnel enseignant : les exigences élevées de l’enseignement et de la recherche laissent peu de temps pour préparer et présenter du nouveau contenu.

• Manque de financement : en l’absence de subventions de démarrage ou de fonds de soutien à la recherche, certains projets liés au bois finissent sur la touche.

Alors que la division de l’éducation du SLB s’efforce d’éliminer ces obstacles, le programme continue de surveiller ses résultats et de peaufiner son initiative de perfectionnement des professeurs, afin que celui-ci demeure un outil stratégique contribuant à l’essor de la prochaine génération de professionnels connaisseurs du bois et à la croissance de la part de marché par la voie de l’éducation.

REPORTAGE DE LA DIVISION DE L’ÉDUCATION DU SLB

L’attention portée aux professeurs permet
de propager l’enseignement du bois sur les campus américains

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Le bâtiment Founders Hall a incité d’autres départements de la University of Washington à adopter le bois massif pour leurs propres projets organisationnels.

Comme le marché de la construction d’établissements d’enseignement devrait croître de 4 % en 2025, soit le double du rythme de la construction non résidentielle dans son ensemble, ce secteur constitue une occasion importante pour l’industrie du bois d’œuvre. Les écoles et les universités représentent une possibilité de volume supplémentaire annuel d’environ 1,5 milliard de pieds-planche d’ici 2035 si le bois atteint une part de marché de 81 %, selon le 2026 Construction Outlook (aperçu de la construction en 2026) de FEA.

Pour favoriser les solutions en bois dans le secteur de l’éducation, Think Wood a récemment publié une étude de cas vidéo de Founders Hall, un bâtiment de 85 000 pieds carrés en bois massif sis sur l’enceinte de la Foster School of Business à la University of Washington. Conçu par LMN Architects, cette structure de cinq étages s’appuie sur les propriétés décarbonantes et biophiles du bois lamellé-croisé (CLT), conformément aux objectifs de durabilité de l’université.

Ce projet interpelle le public central de Think Wood (architectes, ingénieurs, promoteurs et entrepreneurs généraux du secteur commercial) et inspire un véritable changement. « Partout sur le campus de la University of Washington, on me demande souvent comment utiliser le bois massif comme nous l’avons fait », raconte Frank Hodge, doyen de la Foster School. « D’autres unités du campus s’engagent
à le faire. »

Think Wood a aussi dressé le portrait du Lincoln’s College of Architecture de la University of Nebraska, qui a récemment ajouté une aile en bois massif servant de laboratoire vivant aux étudiants en architecture et qui influencera les décisions liées aux matériaux dans leurs propres projets. Alors que les projets en attente reprennent, les bâtiments d’enseignement sont appelés à une croissance à long terme grâce à un mélange de construction à ossature de bois légère, en bois massif et hybride en acier et en bois massif.

Des projets universitaires démontrent le potentiel croissant du secteur de l’éducation

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Au premier trimestre, les partenariats de Think Wood avec les médias sont demeurés un grand moteur de diffusion, générant 1 857 nouveaux membres, ce qui en fait une source importante de nouveaux contacts potentiels ce trimestre. En s’associant aux plateformes fiables de B2B, Think Wood a stratégiquement accru sa portée au-delà des architectes pour atteindre des promoteurs et des entrepreneurs généraux dans les secteurs de la construction commerciale et multifamiliale.

Des événements axés sur le secteur de l’éducation, organisés de concert avec Commercial Observer et de Bisnow, proposaient une programmation adaptée à ces publics, dont un forum sur la construction et une conférence sur la construction multifamiliale et l’investissement. Ces événements ont permis d’attirer l’attention d’autres publics fondamentaux de Think Wood et fait progresser la mission de ce programme, soit d’éliminer les obstacles et d’augmenter la demande pour la construction en bois.

De plus, Think Wood a amorcé son premier partenariat médiatique spécifique à la construction avec Spaces4Learning, une publication centrée sur la planification d’établissements d’enseignement de la maternelle à la douzième année et des niveaux supérieurs. Cette initiative visait à influencer l’ensemble de la chaîne de construction du secteur de l’éducation, des architectes aux représentants des conseils scolaires, en soulignant les avantages du bois pour la conception d’écoles. Compte tenu du volume potentiel annuel de 203 millions de pieds-planche de demande en bois d’œuvre liée à la construction d’écoles, ce si la part de marché du bois passe de 5 à 15 %, ce segment représente une cible de grande valeur pour la diffusion.

Ensemble, ces intégrations médiatiques appuient la stratégie à long terme de Think Wood, soit d’augmenter la part de marché, de renforcer l’engagement et de faire du bois un matériau plus populaire dans divers types de bâtiments.

Think Wood attire des promoteurs et des entrepreneurs généraux grâce à des partenariats stratégiques avec les médias

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House at 9,000 Feet | MacKay-Lyons Sweetapple
Architects | Photo : Nic Lehoux

Des reportages de Think Wood sur des projets résidentiels novateurs se sont avérés un moteur efficace d’engagement dans tous les segments du public, résidentiel comme commercial. Les reportages du premier trimestre sur des projets et des firmes ont fourni des exemples de systèmes et d’applications novateurs que les professionnels pouvaient s’imaginer mettre en œuvre dans leurs propres projets.

Sur le flanc d’une montagne, l’attrayante House at 9,000 Feet (maison à 9 000 pieds), conçue par l’architecte canadien de renom Brian MacKay-Lyons et située dans l’Intermountain des États-Unis, arbore une forme elliptique unique, un revêtement et un fini intérieur en cèdre et une structure presque toute en ossature de bois légère. Une autre firme de conception résidentielle respectée, Johnsen Schmaling, est la vedette d’un portrait de la CLT House (maison en CLT). Sise sur un lac du Wisconsin, c’est l’une des premières maisons du Midwest à comprendre du bois lamellé-croisé, exposant ce magnifique pin à chaque endroit possible.

La couverture de ces projets par Think Wood se distingue des autres publications sur la conception, car elle donne un aperçu plus complet de l’utilisation du bois et apporte de la valeur aux concepteurs, aux ingénieurs, aux constructeurs et aux promoteurs. La couverture de projets très réputés, qu’ils soient commerciaux ou résidentiels, de firmes de premier plan qui fournissent des exemples en contexte réel de l’innovation du bois est un élément essentiel à la stratégie de Think Wood pour capter l’attention du public et rapprocher les professionnels du choix de ce matériau. Cette augmentation de l’engagement est cruciale, car 65 % des utilisateurs à engagement élevé se disent plus enclins à utiliser le bois dans leurs prochains projets commerciaux après avoir interagi avec les ressources de Think Wood.

REPORTAGE DE THINK WOOD

Des reportages sur la construction unifamiliale permettent d’obtenir un engagement ferme de clients potentiels

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International Mass Timber Conference | Photo : Marcus Kauffman Photography

Alors que la demande de systèmes structuraux en bois grandit, WoodWorks accroît ses efforts de formation pour mieux doter les entrepreneurs généraux et les travailleurs de la construction des compétences nécessaires pour ériger ces structures. Au premier trimestre de 2025, le programme a intensifié ses efforts de perfectionnement de la main-d’œuvre en collaborant avec des groupes syndiqués et non syndiqués pour élargir l’accès à la formation.

La nouvelle collaboration entre WoodWorks et le chapitre de l’Oregon d’un groupe national de réseautage d’entrepreneurs en est un bon exemple. Ce chapitre, qui crée actuellement un centre de formation de la main-d’œuvre, prévoit inclure l’installation d’éléments en bois massif dans son programme d’études. WoodWorks fournit du soutien technique pour veiller à ce que le programme réponde aux besoins changeants de l’industrie de la construction, y compris des partenariats potentiels avec des établissements régionaux, comme un collège communautaire technique et un programme de métiers spécialisés.

À ce jour, WoodWorks a soutenu 60 programmes de formation (destinés aux ferronniers, aux charpentiers aux universités et aux fabricants), pour un total de 36 000 heures de formation donnée à plus 2 200 travailleurs. Lors du congrès de 2025 des ferronniers/IMPACT, WoodWorks a mené des discussions entre experts et des ateliers axés sur l’intégration du bois massif dans le champ d’application des travaux des entrepreneurs généraux et sur la promotion de pratiques exemplaires de fabrication et d’installation.

En investissant dans la formation pratique et la diffusion afin d’assurer que les concepts de bâtiments ne relèvent pas du béton ou de l’acier par défaut en raison d’entrepreneurs sans expérience avec le bois, WoodWorks aide ces derniers à demeurer compétitifs, à s’adapter aux nouveaux matériaux et à jouer un rôle central dans la transition vers des solutions de construction durables au bon rapport coût-efficacité.

Reportage de WoodWorks

La formation de WoodWorks permet de préparer les entrepreneurs généraux et la main-d’œuvre à la construction en bois

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Alors que l’incertitude économique continue de peser sur les nouvelles mises en chantier, un récent sondage de WoodWorks offre une perspective raisonnablement optimiste aux projets de bâtiments en bois en attente d’un premier coup de pelle. L’organisme a passé en revue 125 projets potentiels « en attente de construction », des projets où le travail de soutien de WoodWorks est accompli, mais où la construction n’est pas encore entamée. Sur une note positive, près de 80 % des projets sont toujours actifs, qu’ils soient en construction, en progression, reportés ou temporairement en suspens.

En ce qui concerne les projets reportés ou en suspens, le financement demeure l’obstacle le plus courant, en particulier pour les projets de logements abordables et à but non lucratif. Même des projets issus d’un financement privé ont peiné, alors que les coûts de construction et l’inflation ont surpassé les budgets initiaux. Parmi les autres embûches, notons l’estimation élevée des coûts de construction (notamment pour le bois massif), les délais pour l’obtention de permis, les complications liées aux sites et les obstacles liés au zonage. Bien que certaines des raisons mentionnées se rapportent au bois, bien d’entre elles ne concernent que des défis du marché, qui ne sont probablement pas permanents ni propres aux projets en bois.

Malgré ces délais, WoodWorks a indiqué qu’au premier trimestre, 91 projets influencés et convertis sont désormais en construction. Grâce à ses démarches proactives, l’équipe continue de suivre les projets en attente de construction tout en soutenant les nouvelles possibilités, pour conserver son dynamisme dans un marché qui négocie des conditions économiques changeantes.

Les conditions du marché paralysent des projets, mais la plupart d’entre eux progressent

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Un directeur régional de WoodWorks fait la démonstration de la carte interactive des projets sur le site WoodWorks Innovation Network.

En attirant plus de 3 000 architectes, promoteurs, ingénieurs et constructeurs (dont une moitié de nouveaux participants) l’International Mass Timber Conference est désormais l’événement incontournable des professionnels qui explorent l’avenir de la construction en bois. Concocté par la direction de la programmation de WoodWorks, le programme de cette année braquait les projecteurs sur les tendances et les types de projets émergents, comme les écoles de la maternelle à la douzième année et les centres de données, ainsi que sur les innovations dans le domaine de l’assurance, en soulignant les possibilités du bois massif en contexte réel.

Dans son kiosque, Think Wood a contribué à l’événement en présentant des outils et des ressources de formation, pour offrir un moyen d’approfondir les connaissances des participants après le congrès. Ensemble, WoodWorks et Think Wood continuent de jouer un rôle prépondérant pour accélérer l’adoption de la conception en bois.

Dans un geste visant à inspirer la prochaine génération de constructeurs et de décideurs, la division de l’éducation du SLB a distribué 25 laissez-passer du congrès aux administrateurs scolaires, aux directeurs et aux finissants du secondaire des régions de Vancouver et de Washington. Leur visite était dirigée par Esther Liu (présidente et cheffe de la direction de LSW Architects, cabinet reconnu pour la conception du projet phare Carbon12), qui milite désormais pour l’utilisation du bois massif dans la conception des écoles. Ce voyage d’études a permis de souligner que le congrès joue le rôle non seulement de plateforme professionnelle, mais de catalyseur d’engagement communautaire accru et d’enseignement sur la construction durable.

Des programmes du SLB démontrent l’innovation du bois lors de la Mass Timber Conference

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L’AWC et la Construction Fire Safety Coalition (CFSC) ont dévoilé le nouveau look du site Web de la CFSC, ce qui témoigne d’un engagement renouvelé à la sécurité incendie sur les chantiers. Le nouveau logo (un bouclier à trois faces), élément central de cette refonte, symbolise les principaux partenaires de la coalition : les services d’incendie, les équipes de construction et les professionnels du bâtiment. Chacun joue un rôle essentiel dans la prévention des incendies de chantier; cette nouvelle image souligne leurs efforts coordonnés.

Conçu en fonction des commentaires de ses usagers, le site Web corrigé simplifie l’accès à l’information sur la sécurité incendie. Une nouvelle plateforme de recherche permet de trouver et de trier plus facilement les documents importants, alors que la navigation simplifiée du site permet d’accélérer la prise de décisions sur le terrain.

Ce lancement suit la publication, l’été dernier, de l’application Construction Fire Safety Checklist (CFS Checklist), qui aide les professionnels de la sécurité incendie et les inspecteurs à faire respecter les codes sur les chantiers actifs. Ensemble, l’application et le site Web repensé constituent des outils essentiels à la promotion de la sécurité et de la vigilance dans toutes les industries.

En ralliant les constructeurs, les promoteurs, les professionnels de la sécurité incendie et les organismes de réglementation, la CFSC continue de protéger les propriétés, les vies et les communautés. Le nouveau site Web et l’application facilitent plus que jamais l’accès à des ressources pratiques et conformes aux codes en matière de sécurité.

L’AWC unifie les constructeurs, les professionnels du bâtiment et les services d’incendie grâce à un nouveau site Web de la Construction Fire Safety Coalition

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La proposition d’interdiction des plafonds en bois massif entièrement
exposé dans les bâtiments de type IV-B a été refusée en avril.
Museum of Fine Arts | Photo : Peter Molick

Alors que le processus d’élaboration des I-Codes de 2027 se poursuit, l’AWC assume la défense et l’augmentation des débouchés pour la construction en bois. En 2025, le processus pluriannuel observé par l’International Code Council (ICC) pour mettre à jour ses modèles de codes du bâtiment est passé au groupe B, qui comprend des modifications importantes à l’International Building Code (IBC), à l’International Residential Code (IRC)
et à l’International Existing Building Code (IEBC).

Dans ce groupe, les industries du béton, de la maçonnerie et de l’acier travaillent d’arrache-pied pour annuler la permission de construire des plafonds en bois massif entièrement exposé dans les bâtiments de type IV-B ajoutée à l’IBC de 2024. L’AWC a agi rapidement pour examiner la proposition et s’organiser avec ses principaux alliés en vue des audiences d’avril. La proposition de modification a été refusée. Cette mesure favorable a aussi engendré une rétroaction importante correspondant à l’analyse de l’AWC, selon laquelle la tentative d’annulation des plafonds exposés n’était pas appuyée par les rapports d’essais cités.

Des membres du personnel de l’AWC, qui président deux comités importants sur les codes, placent l’organisme au cœur du processus de délibération. L’AWC participe aussi aux efforts parallèles du groupe A, soutenant les propositions favorables dans l’élaboration de l’International Wildland-Urban Interface Code (code international sur les milieux périurbains) de 2027. Grâce à sa précision technique et à son flair stratégique, l’AWC continue de consolider la place du bois dans les I-Codes de 2027, alors qu’il se fait le champion de pratiques de construction plus sûres, plus durables et à bon rapport coût-efficacité.

L’AWC défend le bois et en augmente les débouchés dans les codes de 2027

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Au début de janvier, lorsque les feux de forêt ont rasé 38 000 acres et causé environ 100 milliards de dollars de dommages, le code sur les milieux périurbains de la Californie a capté l’attention du pays en entier. L’AWC, qui compte des années d’expérience en recherche sur les feux de forêt et en élaboration de codes sur les milieux périurbains, s’active pour veiller à ce que les produits de bois d’œuvre soient traités équitablement dans le processus de reconstruction.

En réponse aux efforts récents pour limiter l’utilisation du bois dans les milieux périurbains, l’AWC défend les normes de résistance au feu selon le rendement plutôt que l’interdiction générale du matériau. L’an dernier, l’AWC a réalisé quatre essais au feu au Western Fire Center de Washington, d’où sont issus des données cruciales qui servent désormais à appuyer l’inclusion du bois dans la réglementation changeante de la Californie sur les milieux périurbains. Ces récents essais au feu ont permis de démontrer l’efficacité de la construction en bois résistante au feu et de protéger 20 millions de pieds-planche, en Californie seulement, grâce aux travaux de l’AWC pour éviter l’interdiction générale du matériau.

Par exemple, les efforts de l’AWC ont permis de conserver les dispositions du chapitre 7A du 2022 California Building Code (code du bâtiment de la Californie de 2022) autorisant les revêtements et les produits de terrasse en bois dans les milieux périurbains. Ces recommandations ont été approuvées par la California Building Standards Commission (commission californienne des normes de construction) et pourraient jouer un rôle important dans les efforts de reconstruction de Los Angeles.

Alors que le développement s’aventure de plus en plus dans les milieux propices au feu, l’AWC continue de façonner les conversations entourant les futurs codes, y compris le code sur les milieux périurbains de 2027, en appuyant ses travaux sur la science, la sécurité et l’équité pour les produits de bois d’œuvre.

REPORTAGE DE L’AWC

L’AWC fait progresser les normes scientifiques sur les feux de forêt dans la foulée des incendies en Californie

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